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Little by KORENTO
27 avril 2009

VISITE DU ZOO PARC DE BEAUVAL

Etant en vacances la semaine dernière, je suis allée en famille au zoo parc de Beauval (à ST AIGNAN SUR CHER 41).

Ce zoo est magnifique et s'agrandit d'année en année.

Je l'ai connu à ses débuts lorsqu'il n'y avait que des singes et des oiseaux car ce zoo est né d'une passion entre une mère et son fils (si je ne fais pas erreur).

Depuis, beaucoup de nouveaux animaux sont arrivés, comme les tigres blancs, les lions blancs, les koalas, les rapaces, les otaries, les lamentins et bien d'autres encore (plus de 4000 animaux sur 22 hectares).

Les animaux s'y sentent tellement bien qu'il y a de nombreuses naissances tous les ans.

Il y a plusieurs espaces distincts comme la serre tropicale, le vivarium, la serre des oiseaux, la savane ...

Il y a aussi un superbe spectable de vols libres de rapaces de toutes sortes suivi d'un spectable regroupant plusieurs otaries plus malignes les unes que les autres.

De plus, ce zoo ne se limite pas à "enfermer en cage les animaux" mais il contribue au maintien de certaines espèces en voie de disparition comme les gorilles, les lamentins ...

En effet, ce zoo participe avec d'autres zoos d'Europe à la protection des espèces et à la réinsertion de certaines d'entre elles dans leur milieu naturel en essayant de faire évoluer les mentalités des populations locales par rapport à la chasse, au braconage ou tout simplement aux idées reçues.

Un extrait du site http://www.zoobeauval.com/protection/pourquoizoos.htm

"Deux grands rôles attendent les parcs zoologiques aujourd’hui" :

La protection proprement dite, avec la reproduction des espèces, leur éventuelle réintroduction dans leur pays d’origine, les centres d’étude, la création de réserves (financées par les zoos sur leurs fonds propres), le financement de programmes d’études in situ comme ex situ. 

L’autre grand rôle, peut-être le plus important, est l’éducation du public. Avertir le public des réelles menaces pesant sur la forêt pluvieuse tropicale, expliquer pourquoi il ne faut pas qu’elle disparaisse, introduire les notions de biodiversité, démontrer pourquoi il est terrible que tant et tant d’espèces disparaissent sont les nouveaux défis des zoos. Devant la beauté d’un tigre courant, la grâce d’un bébé gibbon se balançant « pour de vrai » dans les branches devant eux, la drôlerie d’un petit chimpanzé jouant avec sa mère, la vivacité d’une otarie fendant l’eau, le public prend conscience de la préciosité du monde animal et de la nécessité de le protéger. En sortant de Beauval, à la question « à quoi sert un parc zoologique ? » , 98% de nos visiteurs répondent spontanément « à sauvegarder les espèces menacées et à protéger la nature ». Un résultat d’enquête dont nous sommes fiers …

"Conservation ex situ" :

C’est-à-dire protection et élevage d’espèces menacées en-dehors de leur milieu naturel. Elle a pour but de garder une diversité génétique des espèces en captivité (rôle des EEP) en faisant circuler à travers toute l’Europe les jeunes nés en zoos. Grâce aux élevages dans les zoos, de nombreuses espèces ont été préservées.

En s’échangeant ou en se donnant les nombreux jeunes issus de cette reproduction en captivité, les zoos ont supprimé la valeur monétaire attribuée à un animal menacé. Il est inenvisageable maintenant d’acheter un gorille ou un lamantin : par principe déontologique, les zoos refusent une valeur marchande. Tous procèdent par échange ou par prêt d’élevage (un pourcentage des jeunes nés appartiendra au zoo donateur). Certains animaux, comme le koala n’appartiennent ainsi jamais au zoo qui les reçoit. Ils sont toujours la propriété du centre unique qui gère leurs échanges et toute la protection au niveau mondial : the San Diego Zoo.

"Réintroduction dans le milieu naturel " :


Les réintroductions ont eu lieu et ont été réussies pour une cinquantaine d’espèces (l’Oryx d’Arabie, l’Oie Néné d’Hawaï, les pigeons de l’Île Maurice etc.)

La réintroduction dans le milieu naturel est possible pour de nombreuses espèces sous certaines conditions. Il est en effet difficile maintenant de réintroduire des grands fauves ou même des grands singes dans des habitats saccagés où ils n’ont plus l’espace nécessaire. Le problème de la survie des gorilles de montagne dans des pays perpétuellement en guerre où tout programme suivi est presque impossible se pose avec gravité.

En revanche, à de nombreuses reprises de petites espèces (singes, oiseaux, petits mammifères) ont été réintroduites. Avec succès à condition que l’opération soit énormément suivie sur place : nous l’avons déjà vu, il faut impliquer la population locale, lui fournir d’autres moyens de subsistance que les cultures sur brûlis qui détruisent irrémédiablement les forêts tropicales et protéger les espaces où les espèces ont été réintroduites.

En réintroduisant une espèce, ce sont des centaines, parfois des milliers que l’on protège ainsi puisqu’il faut protéger toute l’aire de réintroduction. L’exemple le plus couramment cité est celui du Tamarin lion du Brésil. La réintroduction peut également être un « simple » apport de sang neuf ou d’animaux reproducteurs à une population existante.

Un exemple précis de réintroduction dans la nature : le programme Help Congo Soutenu par Beauval, Help Congo est une association qui réintroduit de jeunes chimpanzés élevés à la main, soit parce qu’ils étaient orphelins, ou bien achetés comme animal de compagnie.

En bref, le mieux est d'aller visiter ce superbe parc et d'être attentif aux commentaires des animateurs et de l'équipe pédagogique.

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Commentaires
L
J'y suis allée l'année dernière c'est magnifique on avait du mal a en partir
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